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Créer un lien de confiance :: Communautaire - Journal La Revue

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L'hebdo des gens d'action

Terrebonne, samedi 8 novembre 2014

Communautaire

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Créer un lien de confiance Partenaires et membres du conseil d’administration provisoire du nouvel organisme en travail de rue TRAJET. Robert Peterson, de la Direction de santé publique de Lanaudière, Caroline Côté, chef des programmes au CSSS du Sud de Lanaudière, Mélissa Moffette, directrice du CJE des Moulins et ex-travailleuse de rue, Sylvie Simard, directrice du Centre Le Diapason, Pascale Rodrigue, du NÉO, Estelle Dionne, directrice de La HUTTE-Hébergement d’urgence, Marie-Pier Aubin, directrice des Maisons des jeunes de Terrebonne, et Stéphanie Fournier, organisatrice communautaire. (Photo : Karine Limoges)

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Karine Limoges

Mardi 3 décembre 2013

TRAVAIL DE RUE À TERREBONNE

Le TRAJET (Travail de rue et accompagnement de jeunes en transition) connaîtra son assemblée générale de fondation le 10 décembre. À la suite d’une rencontre publique d’information au mois d’octobre, lorsque le mandat, les objectifs et les besoins des jeunes ont été exprimés, le nouvel organisme s’avère fin prêt à prendre son envol.

Dès 2014 donc, deux travailleurs de rue sillonneront le Vieux-Terrebonne et ses environs afin de tendre la main aux jeunes sur le terrain. Mélissa Moffette, ex-travailleuse de rue, et Robert Peterson, de la Direction de santé publique de Lanaudière, ont brossé un portrait du phénomène et de la façon dont le métier de travailleur de rue s’exerce. «Il faut créer un premier contact, explique Mme Moffette, et rejoindre cette clientèle qui a l’impression d’avoir été trahie et cultive une méfiance. Le travailleur doit récréer des ponts avec ces jeunes.»

Confiance et respect réciproques doivent prédominer dans la relation qui se veut une approche préventive de réduction des méfaits et de médiation entre les jeunes, leur milieu naturel et les ressources ou institutions. Un travail à moyen-long terme, selon ces professionnels. L’objectif : amener les jeunes vers un mieux-être, les informer et les outiller – par exemple face aux drogues injectables –, mais toujours dans le respect de leurs choix. Le travailleur de rue accompagne ou réfère les jeunes qui, souvent, demeurent à l’écart des services offerts par le réseau traditionnel.

Un travail en quatre phases

Le travail s’effectue graduellement, et débute par la phase d’observation active et de prise de contact avec le jeune – d’une durée d’environ six mois. Ainsi s’amorce ensuite la phase d’infiltration où le travailleur de rue intègre le milieu et commence à créer un lien significatif avec le jeune. La phase d’action reste névralgique, puisque se développe ce lien de confiance et de respect par l’écoute et l’intervention. Lorsque la personne se montre prête, le travailleur de rue peut lui offrir des références et de l’accompagnement – notamment en l’appuyant dans ses démarches en justice, par exemple.

«Le rôle du travailleur social est de devenir un adulte significatif pour le jeune, que l’on cible entre 12 et 35 ans», résume Mélissa Moffette.

Le TRAJET aura à prévenir le phénomène de l’itinérance, entre autres, et répondra aux besoins des jeunes en matière de sexualité à risque, de décrochage, de violence, d’angoisse et d’idées suicidaires, de pauvreté, de criminalité, de prostitution et d’autres problèmes de santé mentale.

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